L’infrastructure peut générer des recettes à condition d’élaborer un plan d’exploitation efficace.
L a semaine prochaine, Coton Sport de Garoua accueillera Tout Puissant de Mazembe en match retour de la Coupe de la CAF. Dans un contexte normal, ce match aurait pu être un grand évènement sportif. Le club de Lubumbashi en République démocratique du Congo (RDC), plusieurs fois vainqueur de la Ligue des champions de la CAF et Coton Sport, très présent sur la scène africaine ces vingt dernières années, drainent des spectateurs et des sponsors. La confrontation sera parasitée par le contexte sanitaire lié à la covid-19, avec tout ce que la pandémie entraîne comme contraintes. Une jauge est instaurée par la Confédération africaine de football. Depuis un moment, cette jauge varie entre 60 et 80% selon la capacité du stade et la compétition. Les recettes générées sont réparties sur la base d’une clé de répartition bien définie. Le stade Roumdé Adjia a une capacité de 20.000 places. Il a pour club résident Coton Sport de Garoua qui l’utilise en Coupe d’Afrique, quelques fois en championnat et en Coupe du Cameroun. Au Cameroun, c’est le seul stade de compétition sur les sept homologués par la Fifa sur le triangle national qui peut se targuer d’accueillir une dizaine de matches internationaux par an. Il doit ce record aux performances de Coton Sport. Les recettes issues de la vente des billets de match, les droits de télévision et bien d’autres sources de recettes devraient en principe faire tourner l’infrastructure. Mais, dans la réalité, ce n’est pas hélas le cas ! Le stade appartient au ministère des Sports qui le met à la disposition de la FECAFOOT, explique Idrissou Bouba, son directeur. « Pour l’utiliser en championnat Elite One, la fédération fait une demande au ministère des Sports. Si celle-ci est validée, la FEC...
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