Dans un contexte de relance post-covid-19, ils sont, pour certains, à l’affut des opportunités existantes en termes d’apports de capitaux, mais également d’assistance technique et de conseil.
Ade Ayeyemi, directeur général du groupe Ecobank a été reçu en audience le 9 mars dernier à Yaoundé par les ministres en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey et celui des Finances, Louis Paul Motaze. Depuis son dernier séjour en terre camerounaise il y a presque trois ans déjà - en mai 2019 il avait été reçu par le Premier ministre chef du gouvernement-, la crise sanitaire liée au coronavirus est passée par là. Pour le Cameroun, comme pour de nombreux autres pays en Afrique où le groupe bancaire panafricain opère, c’est le temps de repartir. Et les opportunités derrière cette relance économique post-covid-19, le banquier nigérian venu de Lomé (capitale togolaise, siège social du groupe) les a bien flairées, lui et la délégation qu’il a conduit auprès des autorités camerounaises. Un déplacement nécessaire selon Ade Ayeyemi, pour s’enquérir sur place, des évolutions de l’économie camerounaise dans ce contexte post-covid-19, mais surtout, des opportunités existantes pour l’institution financière qu’il dirige et dont la filiale locale (Ecobank Cameroun) pèse pour près de 5% sur le marché national du crédit à fin décembre 2021.
Séjour stratégique donc pour le patron du groupe Ecobank, tout comme celui effectué quelques semaines plus tôt par Tony Elumelu. Le président directeur général du groupe United Bank For Africa (qui lui aussi n’était pas à sa première visite au Cameroun), a en effet été reçu le 7 février dernier au palais de l’Unité par le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh. Audience accordée au lendemain de la clôture de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN TotalEnergies 2021) à laquelle l’investisseur nigérian a pris part. Le football, comme le confiera Tony Elumelu dans l’interview accordée au quotidien Cameroon tribune, n’était pas l’unique raison de sa venue au Cameroun. « L’autre raison, c’est que UBA aime apporter son soutien aux petites et moyennes entreprises, de même que les gouvernements, dans la réalisation des infrastructures utiles au développement économique et social des pays », avouera-t-i...
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