L ’objectif de faire progresser le taux de pénétration de l’assurance en Afrique, limité à 2% dans la zone de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA) et à 3% sur le continent, a guidé les travaux de la 46e assemblée générale ordinaire de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africain (Fanaf). Les travaux se sont déroulés en deux phases et en mode hybride (présentiel et virtuel) du 23 au 25 mai dernier. La phase protocolaire et statutaire ouverte par le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, représentant du président sénégalais pour la circonstance a été l’occasion pour ce dernier d’inviter les acteurs de l’assurance africaine, tous paliers confondus, à booster les capacités financières de ce secteur et à s’arrimer aux réalités locales pour répondre aux attentes actuelles. Il s’agit par exemple de « couvrir le monde agropastoral compte tenu des risques naturels inhérents à ce secteur qui emploie la majorité des actifs en Afrique ». Idem pour le secteur informel. Cette séquence a également consisté en l’appréciation et la validation des données financières et administratives de la Fanaf qui regroupe 214 sociétés membres issues de 29 pays et dispose d’un chiffre d’affaires de 1356 milliards de F avec un effectif de 6 947 employés. Le budget 2021 fixé à 658,5 millions de F, soit 585,5 millions de F pour le fonctionnement et 72,9 millions de F alloués à l’investissement, a aussi été scruté.
La seconde phase, plus scientifique, était l’occasion, selon le président de la Fanaf, César Ekomie Afene, de permettre à « tous les acteurs concernés par l’écosystème de la finance et de l’assurance d’échanger, de partager les expériences et de réfléchir sur des problématiques concernant l’industrie d’assurance en général et singulièrement l’assurance africaine ». L’évènement placé sur le thème : « Risques systémiques : assurance et...
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