La filière café s’est pris de plein fouet la crise du covid-19 avec un changement des habitudes de consommation ces derniers mois. Là, c’est au tour de la crise russo-ukrainienne de perturber les cours de la graine aromatisée. Le kilogramme d’arabica, variété la plus prisée, a franchi la barre de 2,50 dollars (1533 F environ) le 27 mai dernier, son niveau le plus haut depuis dix ans. L’autre facteur justifiant la hausse des cours est la gelée noire (masse d’air froid) qui souffle sur les plantations brésiliennes de café. Le Brésil, premier producteur et exportateur mondial de cette matière première est également touché par la sécheresse. Ce qui, d’après RFI, a entraîné une baisse de production de 24%, en comparaison avec la récolte record enregistrée en 2020. La situation en Ukraine a entraîné une hausse des prix des engrais, de l’énergie, de l’emballage, ainsi que des transports, laquelle rend la production plus ardue. Néanmoins, l’institution financière Rabobank estime que la production mondiale d’arabica pourrait passer de 161,7 millions de sacs en 2021/22 à 172,3 millions de sacs en 2022/23. L’essentiel de cette progression proviendrait de la hausse attendue du Brésil, de la Colombie et du Honduras. La récolte de Robusta quant à elle est record avec des exportations sur la période mars-avril en hausse de 33%. Côté consommation, Rabobank prévoit une baisse de 25 % de la demande de café en Russie et une baisse de 50 % en Ukraine. Entre temps, l’Union européenne et le RoyaumeUni ont attei...
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