L a société nationale des hydrocarbures (SNH) a publié le 30 mai dernier, un communiqué de presse, en réaction à l’actualité autour de l’affaire Glencore, groupe spécialisé dans le négoce des produits pétroliers. Dans ce document signé de l’administrateur-directeur général, Adolphe Moudiki, l’entreprise déclare avoir été informée par voie de presse, « de ce que la société Glencore International AG et ses filiales auraient reconnu auprès des autorités américaines et britanniques, avoir corrompu des agents publics de plusieurs pays, parmi lesquels ceux de la SNH, au Cameroun ». L’entreprise fait également savoir qu’elle a saisi les autorités américaines et anglaises, afin que celles-ci fournissent les éléments permettant d’établir la véracité de ces allégations. « L’opinion publique sera informée, en temps opportun, de la suite réservée à notre demande », ajoute l’entreprise. Cette sortie intervient alors que l’affaire Glencore meuble depuis plusieurs jours déjà, l’actualité nationale et internationale. « Le géant minier suisse Glencore a plaidé coupable devant la justice britannique pour sept chefs d’accusation dans une vaste affaire de corruption concernant ses activités pétrolières en Afrique subsaharienne, selon un communiqué du Bureau d’enquêtes sur les affaires criminelles (SFO). Le juge Michael Snow a déféré l’affaire au tribunal royal de Southwark, à Londres, où la prochaine audience a été fixée au 21 juin », renseigne un article publié le 24 mai dernier sur le site Internet du journal Le Figaro. D’aprè...
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