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Est: L’exploitation illégale du bois fait perdre 24 millions de F

Des essences comme l’ayous, le tali, l’okan et l’eyek très sollicitées au détriment de l’Etat, privé de ces ressoucres.

L e 11 mai dernier, l’organisation Projet d’appui à l’élevage et de préservation de la biodiversité en périphérie des aires protégées au Cameroun (Papel) a soumis à la délégation régionale du ministère des Forêts et de la Faune pour l’Est, un rapport sur les indices d’exploitation forestière présumée illégale observés sur les ventes de coupe 10 02 423 et 10 02 424 situées dans les villages de Ka-Nord et Ngoulmakong, arrondissement de Messamena, département du Haut-Nyong. Les faits observés font état d’une exploitation par les Ets Ngo Touck au-delà des limites des ventes de coupe attribuées et des bris de scellés du marteau forestier. De façon concrète, Papel a découvert 11 souches et bases de houppier non marquées d’essence diverses donc quatre d’ayous, quatre de tali, deux d’okan et une d’eyek, 44 billes non marquées de plusieurs essences gisant sur des parcs forêts. Dans la forêt du domaine national autour des villages Ngoulmakong, Dja et Ka-Nord, l’organisation a observé 42 souches non marquées d’essences diverses dont 32 de tali, quatre d’eyek et six d’okan; 42 billes non marquées d’essences diverses dans les parcs forêts, deux billes et un courson de tali. Selon le rapport, le volume de bois exploité illégalement est estimé à 354,365 m3. Ce qui représente une perte pour l’Etat en termes de fiscalité, car les taxes comme celle d’abattage, la redevance fore...

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