En application de la loi de finances 2022, le pays implémente depuis le 1er juillet dernier, deux nouvelles taxes sur l’achat et l’utilisation des téléphones portables.
Ratisser large pour accroître les recettes fiscales. C’est la stratégie déployée depuis l’année dernière par l’Autorité fiscale du Kenya (KRA). L’une des dernières mesures implémentées depuis le 1er juillet dernier par cet organe en charge de la collecte des impôts et taxes, consiste à l’imposition d’un droit d’accise de 10 % sur les téléphones cellulaires importés et d’un droit d’accise de 50 shillings kényans (270 F) sur chaque carte SIM importée et prête à l’emploi. Ces taxes nouvelles ont été ajoutées le mois dernier dans la loi des Finances 2022 par le parlement kenyan. Pour le ministre des Finances, Ukur Yatani, la collecte des impôts et taxes sur l’utilisation des téléphones portables a été récemment ajustée et adoptée dans le projet de loi originel aux fins de réguler la pénétration du numérique au sein du pays en renflouant les caisses de l’Etat. Cette nouvelle taxation intervient à la suite du processus de régulation du secteur de la téléphonie mobile par l’Autorité des communications (CA) du Kenya. Selon les chiffres présentés par Ezra Chiloba, directeur général de la CA, à la suite du dénombrement effectué en avril dernier, le taux de pénétration du mobile au Kenya était de 131,4% au mois de mars, avec 60,1 millions de téléphones portables connectés aux réseaux mobiles contre 59,5...
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