C’est l’une des principales conclusions du rendez-vous des banquiers du continent qui s’est achevé à Douala vendredi.
L a balle est dans le camp des pouvoirs publics pour que les banques africaines servent de catalyseur à la reprise économique. Ainsi peut-on résumer les avis émis par les membres de l’Africa Banking Forum, en sa treizième édition tenue à Douala les 7 et 8 juillet dernier. Pour cette assemblée de professionnels de la banque, il faut agir sur les cadres réglementaires et au-delà, sur l’environnement. Les premières règles à améliorer sont celles qui démocratiseront l’accès à l’information financière y compris pour les jeunes pousses de l’entrepreneuriat. De sorte que le nombre d’entreprises qui accèdent aux services bancaires soit en augmentation significative et stable. Pour Jean-Noël Georges, modérateur de l’Africa Banking Forum, l’enjeu de la réforme légale consiste à faire un bond pour passer d’un système vers un autre. « Les lacunes du système bancaire africain doivent être vues comme des opportunités qui permettent de passer d’un système peut-être un peu obsolète ou pas forcément adapté pour le continent africain, vers une solution future. Il faut donc un cadre juridique et réglementaire. Il revient aux Etats et aux régulateurs de les déterminer », a-t-il déclaré. Il y a ensuite l’exigence de rendre la finance via les banques adaptée à un contexte qui est particulier. Aussi bien pour ce qui relève de leur responsabilité sociétale, environnementale que de leur bonne gouvernance. A ce propos, Valentin Mbozo’o, directeur général d...
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