Les actes de vandalisme sur les pipelines et oléoducs et volsde pétrole pointés du doigt.
S tation de Shaffa, dans le quartier de Jayi, à Abuja la capitale fédérale du Nigeria. Les activités sont à l’arrêt. En cause : la pénurie de carburant. La situation perdure depuis février dernier. Alors qu’on avait imaginé un scénario où l’envolée des prix de l’or noir (dont le baril de Brent se négocie à 108 dollars, soit 69 920,3 F en moyenne) pouvait profiter à ce pays dont l’économie repose en majorité sur la rente pétrolière, le miracle ne s’est pas produit. Sur le plan national, les détaillants attribuent la pénurie au coût élevé du transport de l’essence, relaie Voice Of America (VOA). D’après l’association nationale des commerçants indépendants du pétrole, le prix d’achat de l’essence couplé aux coûts de transport s’est établi à 170 nairas, soit 265,03 F, alors que le gouvernement maintient la vente du litre à 165 nairas (257,23 F). A l’international, les vols de pétrole sont enregistrés dans ce pays membre de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP) qui produit environ 1,4 million de barils par jour, observe le journal Le Monde. Soit moins que son quota OPEP de 1,8 million de barils. Selon...
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