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L’huile pour transformateur électrique de l’IUT de Douala

Positivement testée, les premiers résultats de cette élaboration pourraient intéresser toutes les grandes industries.

Un générateur d’ondes de choc a été construit en un trimestre par des chercheurs de l’IUT de Douala. C’est en réalité un prototype en évolution après celui de 2021. Cependant, il marque une avancée sur le chemin de l’élaboration d’un extrait d’huile végétale pour transformateur électrique, assure Jean Lambert Jiosseu, chercheur et doctorant au département de Génie électrique et informatique industrielle de l’IUT de Douala. « Globalement, explique-t-il, le problème majeur des huiles de transformateur est qu’étant d’origine minérale, elles sont une cause d’épuisement des sols exploités pour obtenir les minéraux. Leur facture est lourde pour l’environnement et sur le plan sanitaire, il y en a qui causent des cancers. D’un point de vue économique, importées, elles coûtent en devises ». L’idée de départ de l’équipe est donc de faire l’expérience de recherche d’autres fluides pour remplacer les huiles minérales des transformateurs. Les huiles végétales étant disponibles localement serviront de solutions possibles. Le ricin et la noix de palmiste sont retenus et quantités de matière huileuse pressée des deux végétaux pour lancer les premiers tests physico-chimiques. Sur une batterie d’épreuves guidées singulièrement par le besoin de résister aux chocs de la foudre, de ne pas trop chauffer, etc. tous risques naturels et mécaniques que redoutent tous les transformateurs.

Le générateur que vient d’élaborer l’IUT sert à faire ces tests-là. Ses chercheurs ont sélectionné des huiles minérales et végétales et les soumettent aux mêmes contraintes. Au bout des opérations, on compare les résultats. Grâce à cet outil de laboratoire, l’IUT a effectivement réussi à distinguer l’huile de l’amande du palmiste comme solution possible de rechange. L’innovation sera donc au bout de l’avancée et de la découverte actuelle, se satisfont les mains et cerveaux autour de la nouveauté tirée d’une denrée banale dans l’environnement local. Depuis trois mois en effet, un transformateur fonctionne à l’IUT avec des « esters » de cet extrait d’huile. La mise à l’épreuve consiste à mesurer la température qui en l’espèce est de 50° en moyenne. « C’est une bonne indication, car les transformateurs utilisés à travers les réseaux divers supportent jusqu’à 100° et même plus mais c&rsqu...

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