L e Cameroun tient sa première autoroute, de Kribi à Lolabe. Un tronçon de 38,5 km qui relie la cité balnéaire et touristique de Kribi à une bourgade de Lolabe, brutalement sortie ainsi de l’enclavement et métamorphosée grâce à cette infrastructure d’envergure nationale et sous-régionale. C’est la première étape d’un immense chantier devant relier Kribi, capitale de l’Océan dans le Sud à Edéa, chef-lieu de la Sanaga-Maritime dans le Littoral. Les ministres des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi et des Finances, Louis Paul Motaze, ont effectué le déplacement de Kribi pour procéder à l’inauguration officielle de cette infrastructure moderne, réalisée pendant le septennat des grandes opportunités du président Paul Biya. Kribi-Lolabe n’est pas qu’une simple autoroute. Elle est un trait de liaison, d’unité et de cohésion entre les peuples, les localités du Cameroun et les pays de la sous-région. La première étape déjà fonctionnelle va désengorger la cité de Kribi. Le package d’aménagements effectués permet de désenclaver tous les villages riverains. Les populations rurales en sont les premières bénéficiaires, avec 18 points d’eau construits. Des ouvrages connexes flambants neufs (22 km de routes et voies de rétablissement, 4,8 km de voies de raccordement et des voies alternatives) offrent de réelles opportunités d’emplois et de développement local. C’est plus que jamais le moment d’investir à Kribi, pour accompagner la prospérité de cette ville.
Avec l’autoroute Kribi-Lolabe, le Cameroun tient aussi son premier poste de péage automatique derrière lequel il court depuis de son indépendance. Désormais, c’est fait. En effet, l’infrastructure autoroutière est équipée d’un poste de péage automatique situé dans le village Mbeka’a. Le premier du genre jamais construit auparavant. C’est un pas de géant qui permet au pays de rattraper ainsi son retard dans le secteur. Le péage automatique de Mbeka’a est constitué de 12 cabines dont cinq entrées et sept sorties. Il peut fonctionner de manière manuelle et électronique. Le modèle économique de gestion de cet ouvrage est adossé sur le partenariat public-privé. Son exploitation et sa maintenance sont confiées au partenaire chinois, la China Harbour Engineering Company (CHEC) pour une durée de 30 ans. Dans le cahier de charges de l’exploitant, les solutions de paiement électroniques sont fortement encouragées. Elles devraient culminer à 50% de transactions sans argent liquide à partir de la dixième année d&rsquo...
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