La BVMAC sort peu à peu de son inertie pour jouer les premiers rôles dans le financement des économies de la Cemac et du Cameroun en particulier.
L a Régionale d’Epargne et de Crédit, établissement de microfinance de 2e catégorie poursuit son aventure sur le marché financier sous-régional. En février 2021, l’entreprise a fait une offre publique de vente de 196 000 nouvelles actions au prix unitaire de 42 000 F, dans la perspective de sa mutation en banque. Au terme de ladite opération, elle n’a pas mobilisé la totalité des 8,32 milliards de F visés. Mais, ce n’est pas fini. Alors qu’elle a fait son entrée à la bourse sousrégionale, l’entreprise continue de mobiliser les fonds de la part des investisseurs. Le 18 juillet dernier, 17 actions « La Régionale » ont été échangées à la cote de bourse pour un montant de 722 500 F. A date, la capitalisation boursière de cette microfinance est évaluée à plus de 36,7 milliards de F, et sa mutation en banque se précise davantage. C’est ce rôle que la BVMAC est appelée à jouer de plus en plus, du moins ce sont les espoirs qui reposent sur cette place financière devant catalyser le développement au sein de la Cemac. Depuis le 1er juillet 2019, date de l’unification de la Douala Stock Exchange (DSX), bourse du Cameroun et de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) de Libreville (Gabon), plusieurs entreprises ont levé des fonds pour le financement de leurs activités, notamment Alios Finance Cameroun et SIAT Gabon. Les Etats aussi se font financer par l’émission des emprunts obligataires. La dernière opération du genre a permis au Cameroun de mobiliser plus de 235 milliards de F. A fin juillet 2022, la contribution de la Bourse aux économies de la Cemac est é...
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