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Recrutements à la BEAC: Les organes décisionnels ne s’accordent pas

La publication de la liste des candidats admissibles en qualité d’agents d’encadrement supérieur oppose le gouverneur de la Banque centrale et le président du Comité ministériel.

De sources internes contactées à la Banque centrale ce début de semaine, le processus de recrutement des agents d’encadrement supérieurs (AES) devrait se poursuivre, avec la tenue du 29 août au 04 septembre prochain, des épreuves orales et tests psychotechniques. Recrutement conduit et organisé par un cabinet international (sélectionné par appel d’offres international), avec l’appui d’une commission ad hoc mise en place au sein de la Banque centrale. Cette autre étape du concours se déroulera au siège de l’Institut d’émission à Yaoundé et à son bureau de Paris, tel que mentionné dans la lettre circulaire signée le 29 juillet dernier par le directeur des ressources humaines et formation de la BEAC, Carlos-Alberto Boncanca Tabares. Les candidats sont issus du Cameroun (38), de la République du Congo (37), du Tchad (35), du Gabon (31), de la République centrafricaine (28) et de la Guinée équatoriale (24), soit un total de 193 personnes encore en course. Elles sont reparties dans divers domaines à savoir l’actuariat (11 candidats) ; comptabilité, gestion, finance (20) ; droit (19) ; études et stabilité financière, programmation et politiques monétaires (27) ; ingénieur génie civil (13) ; gestion des réserves de change (16) ; gestion des ressources humaines (18) ; informaticiens (18) ; management des projets (18) ; monétique (07) ; audit et contrôle (18) ; et traducteurs (08).

A compter du 16 août prochain, les candidats pourront communiquer leurs préoccupations via l’adresse mail du concours, ou se rapprocher des directions nationales et de la délégation de la BEAC à Paris, d’après les données communiquées par la Banque centrale. Depuis la publication des noms des candidats déclarés admissibles à ces épreuves orales, la crédibilité du concours a pris un coup, sur fond de soupçons de favoritisme. Actualité dont la presse nationale et sous régionale, n’a pas fait l’économie. Ainsi, tout au long de la semaine écoulée, la Banque centrale commune aux six pays de la CEMAC a fait parler d’elle. Les sorties du président du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) et du gouverneur de la BEAC mettant clairement à jour un désaccord sur le processus en cours. Divergences qui ne sont pas sans effets sur la réputation et l’image de cette institution financière communautaire.

Gestion : qui fait quoi ?

C’est en faisant valoir sa double casquette de président du conseil d’administration de la BEAC et de président du Comité ministériel de l’UMAC, deux organes décisionnels de l’Institut d’émission, que Hervé Ndoba, justifie sa correspondance adressée le 1er août dernier au gouverneur de la BEAC. Une intervention survenue après que le ministre centrafricain des Finances et du Budget a « constaté que la publication des premiers résultats de ce concours fait apparaître des situations et exemples dont il est certain, pour le moins, qu’ils portent indubitablement et gravement préjudice à l’image de la Banque », écrit-il dans sa lett...

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