Qu’est-ce qui justifie la rareté et la cherté du poulet
observées ces dernières
semaines sur nos
marchés ?
La rareté et
la cherté des
poulet
sur
nos marché est due au fait que
la filière avicole est suffisamment dégradée. La production
de poussins a baissé de plus
de 70%. Entretemps, les
éleveurs n’ont pas assez de moyens pour
acheter des poussins. C’est quand
la production
des poussins
va s’améliorer
qu’on pourra
revenir à la
normale. En
vérité, il n’y a
pas de poussins
dans les fermes à
l’heure actuelle et
les fermiers n’ont
pas d’argent. Les
fermes sont presque
vides. Les
séquelles de la grippe aviaire
sont toujours visibles. Pendant
toute la période où l’épizootie
a fait rage, on ne pensait plus
à la reconstitution. La filière
ne fait que se dégrader au fil
des jours. Vous savez, c’est
une filière vivante. Quand
on a fait une bande (vague
de poulets élevés) et qu’on
espère avoir les poulets sur le
marché, il faut toujours être
en train de faire des mises en
place (aménagement d’un espace dédié pour l’élevage).
Avec la grippe aviaire et les
interdictions, on a arrêté les
mises en place. C’est ce qui
traduit le vide qui s’installe
en ce moment.
Que faire face à la situation actuelle ?
Sincèrement, nous sommes
impuissants. On ne rattrape pas
le temps. On a pris un temps
pour détruire et il faut du
temps pour reconstituer.
Et la seule possibilité ...
1 minute is enough to subscribe to Cameroon Business Today Digital!
-
Your special Cameroon Business Today issue in digital version
-
Inserts
-
Exclusive calls for tenders
-
Preview (access 24 hours before publication)
-
Editions available on all media (smartphone, tablets, PC)
Commentaires