L es prix de vente du lait prennent une succession de coups de chaleur et s’enflamment. Benoît Rouyer, directeur économique du Centre national interprofessionnel de l’économie laitière (Cniel), cité par l’AFP, précise que « les augmentations de prix qui existent depuis plusieurs mois vont perdurer sur les produits laitiers ». Pour illustration, la Fédération nationale des produits de lait (Fnpl) de France a rappelé le 12 août dernier avoir soumis au gouvernement dudit pays, une demande d’augmentation de prix des produits laitiers pour faire passer de 427 euros (279 250 F) les 1000 litres (coût actuel du marché) à 446 euros (292 705 F) environ la même contenance. Ladite augmentation devrait arrimer les prix à ceux pratiqués en Hollande où 1000 litres sont vendus à 540 euros (353 148 F), en Belgique où le lait est commercialisé à 500 euros (328 145 F) la contenance de 1000 litres et en Allemagne où il coûte 480 euros (315 020 F) la tonne (1000 litres). En Nouvelle-Zélande, le prix du lait reste stabilisé en bourse à 279 000 F la tonne.
Si le gouvernement français qui régule le prix du lait, même sur la place boursière parisienne, ne réagit pas positivement à cette demande, les producteurs vont passer à « un syndicalisme de destruction » d’ici le mois de septembre, précise à l’AFP, Thierry Roquefeuil, président de la Fnpl. Pour ce dernier, cette augmentation est imposée par la vague de chaleur qui secoue l’Europe depuis ces trois derniers mois. Comme conséquence de cette sécheresse, la baisse de la production d’herbe naturelle dans les pâturages et une augmentation de 25,9% d’aliments pour vaches laitières entre les mois de mai et la mi-août. En raison de la guerre russo-ukrainienne, le prix du lait avait déjà progressé de 4,5% au co...
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