Une série d’études publiées par le Minpmeesa proposent des actions pour faire passer le volume des exportations de 25% à près de 55%.
Comment passer à la mise en œuvre de la politique d’import-substitution et de promotion des exportations contenue dans la SND-30 ? Le ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa) a déjà engagé la réflexion. A travers quatre études menées récemment, ce département ministériel veut contribuer à garantir l’autosuffisance alimentaire, doper le volume des exportations des produits où le Cameroun dispose d’avantages comparatifs et conquérir les marchés sous-régionaux comme la CEEAC et la CEDEAO. Lesdites études présentées le 6 septembre dernier à Yaoundé portent sur l’identification de quatre sous-secteurs prioritaires : agro-industrie, forêt-bois, coton-textile-confection et structuration du secteur informel (Train My Generation). Au niveau de l’agro-industrie, les produits les plus porteurs de la production agro-industrielle sont notamment les fèves de cacao (qui vont passer de 15,27% en 2022 à 14,54% en 2030) et les graines de maïs séchées (de 13,79% en 2022 à 14,35%). Quant au volet transformation, la bière et le gibier (frais, séché ou fumé) vont mener le lead avec respectivement une contribution de 17% et 13,99% en 2030, contre 16,85 et 15,14% cette année. Avec ce scénario, il est attendu la mise en place, entre 2022 et 2030, de quatre entreprises de production de maïs, de sept unités pour le cacao et de quatre unités pour le manioc, etc. Les entreprises de transformation attendues sur la même période sont : huit pour la bière, quatre pour le poisson... L’idée est de rattraper le PIB réel en le faisant passer de 1052 milliards de F en 2019 à 2477 milliards de F en 2030. Tout en faisant passer le volume des exportations de 25% à près de 55%. Dans le sous-secteur forêt-bois, l’étude du Minpmeesa révèle la nécessité de baisser les exportations de bois ...
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