L es prix du blé ne sont pas encore revenus à leur niveau d’avant la crise russo-ukrainienne (déclenchée le 24 février dernier; Ndlr), mais on n’en est pas loin. D’après Rfi, un vent de normalisation souffle depuis quelques mois. La tonne de blé qui avait atteint 440 euros, soit 288 621 F, en mi-mai sur le marché européen est redescendue à 330 euros, soit 216 466 F à la mi-août. Selon François Luguenot, expert du marché des matières premières agricoles, « la hausse des prix du blé n’avait pas grand sens, et n’était guère que psychologique ». La situation de détente actuelle a été rendue possible grâce à un accord signé entre Moscou et Kiev le 22 juillet dernier sous l’égide de l’ONU et de la Turquie, destiné à ouvrir et sécuriser les routes maritimes de l’Ukraine pour faciliter l’exportation des grains ukrainiens. Par ailleurs, les vents sont favorables pour la prochaine récolte russe. Les chiffres publiés par le ministère américain de l’Agriculture (USDA) indiquent que le volume de blé russe s’est établi à 88 millions de tonnes à la mi-août, dont 42 millions de t destinées à l’export. Les statistiques du cabinet Agritel sont davantage haussières et se chiffrent à 95 millions de tonnes. Malgré cette relative accalmie, les volumes de blé transportés sont encore en-deçà des flux habituels, révèle Rfi. Au Cameroun, l’heur...
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