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Un partenaire économique efficace…

L es lampions se sont éteints sur le deuxième Sommet Russie-Afrique, tenu les 27 et 28 juillet dernier à Saint-Pétersbourg. Au-delà du succès éclatant et retentissant sur les plans politique et diplomatique, autant pour la Russie qui a frappé un très bon coup dans un contexte difficile de crise avec l’Ukraine, que pour les pays africains qui ont affiché clairement leur volonté politique de s’affranchir du paternalisme occidental et de diversifier leurs partenaires stratégiques et économiques, l’on pourrait percevoir dans cette rencontre historique, le réveil de l’Afrique déterminée à ratisser large, à impulser un nouvel élan à son essor économique, pour mieux défendre ses intérêts et relancer son développement. On a constaté que le Sommet de Saint-Pétersbourg était marqué par un nombre impressionnant de signatures de conventions et partenariats bilatéraux entre la Russie et les pays africains : 49 délégations africaines ont répondu présent. Une vingtaine de chefs d’Etat ont effectué le déplacement de la Russie. Pour une centaine de conventions et partenariats, gagnant-gagnant, paraphés ou renouvelés. Chacune des parties défendant ses propres intérêts.

En remontant le cours de l’histoire, la Russie n’est pas un partenaire nouveau pour l’Afrique. A l’aube des indépendances, la Russie s’est tenue aux côtés des pays africains pour accélérer l’accession de certaines colonies à l’indépendance politique… Le président Vladimir Poutine a d’ailleurs rappelé le rôle historique qu’a joué son pays, l’ex-URSS (Union des Républiques soviétiques et socialistes) dans la lutte contre la colonisation et pour gagner le combat des indépendances. La reconnaissance du président Paul Biya, lors dudit Sommet, n’a d’ailleurs échappé à personne, lorsqu’il rappelle que la Fédération de Russie, a apporté aux pays africains « un appui sincère et efficace ». C’est donc vers ce pays ami, qui, par le passé, dans l’un des pires moments de l’histoire de l’Afrique, encore sous le joug colonial, que les Africains se tournent aujourd’hui pour parler de développement de leurs pays respectifs. Si les indépendances politiques sont effectives sur le continent depuis plus de 60 ans pour l’immense majorité, on ne peut pas encore dire la même chose de l’autonomie économique, monétaire et financière. Faute de ressources humaines qualifiées couplée au déficit de technologies, l’exploitation de pans entiers des ressources naturelles (matières premières, produits agricoles, ressources minières…) échapp...

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