Sur quelles plateformes exactement se pratique le e-commerce ?
A peu près toutes les plateformes peuvent permettre de faire du e-commerce. A partir du moment où on peut y exposer un produit, on peut le vendre. C’était déjà le cas à l’époque des sites Internet classiques de l’Internet 1.0, où une personne pouvait juste créer un site web et y proposer des biens ou des services. C’est encore plus simple, depuis l’arrivée de l’Internet collaboratif (2.0), avec les réseaux. Il suffit désormais d’acheter 100 mégas à 100 F (ce qui, soit dit en passant est scandaleux, et gène le développement du e-commerce), et de créer un compte sur Facebook par exemple, pour pouvoir accéder à un marché potentiel de plus d’un milliard de personnes. Même WhatsApp est également considéré comme plate-forme du e-commerce. Bref, tout instrument numérique qui permet de proposer la vente des biens ou des services est potentiellement une plateforme de e-commerce. C’est le cas de WhatsApp. Vous pouvez même déjà y créer un compte professionnel.
Est-ce que les acteurs notamment les commerçants payent des taxes à l’Etat pour exercer ces activités ?
Tout d’abord, il faut préciser ce que l’on entend par “Acteur”. L’environnement du e-commerce au Cameroun, comme l’économie en général, est largement dominé, quantitativement, par des “acteurs informels”. Or, qui dit “Informel”, dit forcément difficulté, voire impossibilité à collecter les taxes. A coté, vous avez quelques acteurs coorporate comme Kuruba par exemple, qui sont des sociétés immatriculées, et qui sont astreintes à des obligations fiscales comme l’impôt sur les sociétés, et la TVA, etc.
Est-ce que le Cameroun a mis en place une réglementation pour réguler ces activités ?
Le commerce électronique s’organise autour de plusi...
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