I l y a comme une déferlante des commerçants sur les plateformes numériques. Sans faire exclusivement du commerce en ligne, grands et petits entrepreneurs ont compris l’importance de la touche digitale pour se jouer des frontières et augmenter le chiffre d’affaires. « Notre boutique est située à Yaoundé, mais nous livrons partout dans la Cemac », peut-on lire sur la page Facebook d’une enseigne. Grâce à ce réseau social, l’entreprise a la capacité de toucher un public large, aidée par la magie de l’Internet. Lynn vend des articles en ligne pour femmes. « Grâce à mes contacts sur Whatsapp, je suis le relais des boutiques physiques détenues par des grossistes et autres. Je propose ces articles moyennant une marge bénéficiaire pouvant aller jusqu’à 2 000 F par article vendu », relate-t-elle. « Je suis également recherché par certains fournisseurs avec qui j’ai des partenariats. Plus je vends, plus je gagne et je livre partout au Cameroun », se réjouit-elle. Pour la jeune femme d’affaires, zéro charge, sinon presque. « Je n’avais pas de capital et seulement avec mon téléphone et une connexion Internet, je suis entrée dans ce business », indique-t-elle. Ses bénéfices sont affectés entièrement à ses dépenses personnelles. Pourtant, l’activité est imposable depuis l’année 2020. La loi de finances de cet exercice a consacré pour la première fois une taxe sur le commerce électronique. En son article 127, le Code général des Impôts indique que les ventes de biens et services sur le territoire camerounais à travers les plateformes de commerce électronique locales ou étrangères sont assujetties &agr...
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