S uite au coup d’Etat perpétré au Niger contre le président Bazoum par les militaires le 26 juillet dernier, ce pays est entré dans une phase d’incertitude avec plusieurs sanctions économiques prises par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) à Abuja. D’après le journal Géopolitique Niger, les conséquences de ces décisions touchent les secteurs névralgiques, notamment les banques, l’électricité et le pétrole. Le transport n’est pas épargné par cette série de punitions. Le trafic sur le corridor Cotonou-Niamey a été coupé, entraînant une interdiction de circuler aux camionneurs. Le Nigéria qui fournit 70% de son énergie à ce pays, a coupé l’électricité. Une situation qui plonge les populations dans un désespoir certain, car le Niger reste l’un des pays les plus pauvres d’Afrique, d’après le site Courrier international. Le quotidien s’avère donc incertain pour les populations, car avec très peu de liquidité, les banques commerciales ont restreint les retraits. La Banque mondiale a également suspendu ses financements. Toujours selon ce site, depuis le 1er août dernier, plus moyen pour les clients de retirer un certain montant. Pour un particulier quel que soit son compte, seulement 500 000 F sont autorisés et pour les entreprises, cinq millions de F. Même les salaires ne pourront pas être payés aux fonctionnaires, les militaires n’ayant pas accès à l’argent de l’Etat logé à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Les étudiants eux aussi sont dans de sales draps car, plus de bourses. Il faut dire que ces sanctions ont également un grand imp...
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