L ’Ecole pratique d’Agriculture de Binguela (EPAB), située à une trentaine de kilomètres de Yaoundé, est de sortie dans la capitale. L’institution qui forme dans les métiers liés à l’agriculture, mène une campagne dans les rues de la ville, à quelques jours de la rentrée académique. Sur des panneaux publicitaires, l’EPAB, qui se présente comme un « créateur d’emplois », affiche ses spécialités : métiers de l’eau, métiers ruraux, transformation, mécanisation agricole. L’université d’Ebolowa pour sa part, mise sur les réseaux sociaux. Un spot présentant le concours d’entrée en première année, cycle licence, pour une formation en agriculture, circule. Le concours prévu pour le 8 octobre prochain se fera dans trois spécialités : machinisme agricole, production végétale et production animale. Autant de filières permettant d’apporter des compétences indispensables au développement du secteur. Une source au ministère en charge de l’emploi précise que les compétences recherchées par le marché sont celles qui ont un lien avec la multiplication des semences et des espèces, le machinisme agricole, la gestion des entreprises agricoles, la maîtrise des risques agricoles et l’entretien, la transformation, etc. En effet, pour la période 2020- 2030, le Cameroun, à travers sa stratégie de développement, s’est donné pour ambition d’accroître sa production agricole dans le triple objectif d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, de fournir de la matière première aux industries et d’exporter vers la sous-région. La SND30 précise alors que « l’agriculture représente une composante majeure de la transformation structurelle de l’économie ». Selon les données de l’Institut national de la statistique (INS), le secteur primaire a contribué pour 0,5 point à la croissance au quatrième trimestre 2022, évaluée à 3,9%. Mais, il est appelé à jouer les premiers rôles, en termes d’employabilité et de création d’emplois. Le secteur dispose à cet effet, d’une grande capacité d’absorption des ressources humaines formées. A titre d’illustration, la filière anacarde a recommencé à faire parler d’elle, à la faveur de la distribution de plants aux producteurs des régions de l’Est et du Nord, soit 80 000 plants au total. Selon les ambitions du gouvernement, ce sont au moins 150 000 emplois qui seront générés par cette spéculation. La filière banane-plantain nourrit aussi de grandes am...
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