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« Je souhaite avoir des partenaires pour m’aider à accroître ma production »

Madeleine Ngo Ngam, CEO, vin Vinep.

Qu’est-ce qui vous a orienté vers l’industrie de la fabrication du vin à base du massep ?

Le massep est une plante naturelle, un basilic tropical très utile pour la santé, pour ceux qui le consomment dans les repas ou sous forme thérapeutique. J’ai juste voulu étendre cette consommation sur les tables en transformant le massep en vin. C’est cette idée qui a orienté la réalisation de mon projet. Si les consommateurs de vin s’orientent plus vers ce produit qui est un vin plutôt approprié pour soigner certaines maladies, je crois que c’est un atout, contrairement aux vins toxiques que certains consomment. J’ai été aussi orienté par ma bonne maîtrise de cette plante qui, une fois mouillée et placée dans un endroit approprié se fermente et produit de l’alcool. J’ai juste perfectionné le processus.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

Le manque de moyens financiers surtout. Cela ne me permet pas d’accroitre ma production de vin. La fabrication est lente et n’est pas aisée car si j’avais un matériel adéquat je devais filtrer plus de 30 bouteilles chaque jour. Mon travail de production est encore artisanal. Le second souci est lié à la commercialisation. Il y a l’hésitation des premiers consommateurs et ceux qui l’ont apprécié, ne le trouvent pas facilement. Les grandes surfaces ne nous facilitent pas la tâche. Nous sommes donc obligés de partager notre temps entre la production et la commercialisation, sacrifiant le temps de la production pour nous concentrer sur celui de la commercialisation lorsqu’il y a des grandes rencontres à Yaoundé. Je souhaite avoir des partenaires qui vont m’aider à accroître la production de ce vi...

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