L e vœu de bâtir un projet entrepreneurial dans le cosmétique prend corps chez Franck Happi, à la suite d’une note du ministre de la Santé publique datant du 19 août 2022. Ladite note interdisait « l’importation, la fabrication et la distribution de produits cosmétiques et d’hygiène corporelle contenant l’hydroquinone et ses dérivées, le mercure et ses dérivées, les collagènes ». Une sortie qui sonne alors comme une opportunité pour cet élève ingénieur de 22 ans en fin de cycle, qui bouclait alors son mémoire sur l’exploitation des essences locales pour nourrir la mélanine et les peaux africaines. Ce qui était au départ une recommandation, devient un projet entrepreneurial qu’il met progressivement en place avec l’aide de son encadreur, le Dr Joseph Tchamgoue. Les noix de coco sont les premières essences que ce spécialiste en chimie et biochimie industrielle de l’environnement et de la sécurité industrielle expérimente dans son laboratoire pour fabriquer ses premiers laits de toilette et savons qu’il baptise « Roselle ». Suite aux conseils de son enseignant devenu associé, le promoteur de la structure « Palmvea Corps » qu’il lance le 1er octobre 2022, engage dans le cadre d’un « partenariat d’actions », une quinzaine de ses camarades ingénieurs. Avec un capital de 100 000 F ayant permis de mettre sur pied une gamme d’une dizaine de produits « Roselle », la structure fonctionne avec plus de 50 produits variés. Outre les essences de noix de coco, les noix de palme, les fruits et d’autres essences des savanes et forêts du terroir sont utilisés pour fabriquer les huiles de coco, l’huile de palmiste, l’huile d’aloès, d’eucalyptus etc. Des produits qui ont un dénominateur commun : « ils répondent aux exigences de la mélanine et des peaux noires, contribuent ainsi à leur équilibre et à leur protection face aux attaques extérieures du climat et autres », détaille Franck Happi. Pendant que les ass...
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