Parmi les éléments notés sur les prospectus et flyers qu’utilisent les établissements scolaires privés pour l’opération de marketing, il y a de plus en plus, des numéros de compte bancaire et des numéros de téléphones mobile money. Ils sont créés pour faciliter aux parents et aux élèves, le paiement des frais d’inscriptions, de scolarité, de pensions et frais des dossiers : « Il permet de sécuriser les fonds, d’harmoniser la gestion en réduisant les risques de distraction incontrôlée et réduit même la tâche aux ressources humaines », explique le promoteur d’un collège privé basé à Yaoundé. Les établissements bancaires et de microfinance se ruent vers cette clientèle en proposant divers types de services. Le plus courant, c’est le compte d’épargne bancaire. Le fondateur de l’établissement où son représentant fournit à cet effet, les dossiers à jour de l’établissement, un plan de domiciliation et les frais d’ouverture de compte qui varient de 10 000 F pour les établissements de microfinance à 100 000 F pour les banques. « Pour l’ouverture d’un compte d’épargne, nous exigeons juste que l’établissement verse la somme de 25 000 F à l’ouverture. Le compte fonctionne comme tout autre compte d’épargne. Chacun peut y effectuer des dépôts et seuls les signataires peuvent effectuer des retraits », explique Joanne M., cadre à la Mutuelle pour la promotion de l’épargne et du crédit d’investissement (Mupeci S.A) Ce montant d’ouverture qui est de 50 000 F à Express union y est justifié par la nécessité de disposer dans ce compte d’entreprise, du minimum nécessaire pour assurer les frais d’entretien du compte. Ce montant est négociable en fonction des accords selon l’un des employés en charge de ce service à la National Financial Credit Bank (NFC Bank). Express union propose aux établissements scolaires, une convention de partenariat qui oblige les clients (parents et...
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