Le marché du cacao vibre au rythme d’une anticipation de la baisse de production et d’une suspension des ventes de la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, en raison de fortes pluies. Dans son dernier rapport sur le marché publié en août dernier, l’Organisation internationale du cacao (ICCO) note une baisse des activités de transformation dans les principales régions consommatrices de fèves, notamment l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie du Sud-Est. D’un autre côté, la Côte d’Ivoire a augmenté ses quantités de broyage, contrebalançant la baisse de l’activité dans les principales zones de consommation. À la bourse de Londres, le cours du cacao a légèrement fléchi le 4 septembre dernier (-0,76%) à 2 884 livres la tonne, environ 2,2 millions de F. La semaine dernière, l’or brun a évolué dans le vert, passant de 2 731 livres la tonne le 24 août dernier à 2 944 livres la tonne le 31 août dernier. Dans son rapport, l’ICCO note que les prix moyens pratiqués au mois de juillet dernier restent élevés d’au moins 46% par rapport à la même période en 2022. Cette tendance se poursuit sur les marchés. Cette dynamique est aussi perceptible sur le marché local, avec une meilleure rémunération des producteurs. Au sortir d’un échange entre le ministère du Commerce et une délégation du club des chocolatiers et confiseurs de France, le prix du kg de cacao d’excellence a été revalorisé. Il passe de 1740 F le kg à 1940 F le kg, enregistrant une hausse de...
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