L’indice FAO des prix mondiaux du riz a évolué de 9,8% en août dernier, malgré une prévision des stocks à leur « plus haut niveau » depuis 15 ans à la fin de la campagne 2023-2024. Dans sa dernière sortie du 8 septembre dernier, l’Indice FAO des prix des produits alimentaires attribue cette hausse aux perturbations du marché, suite à l’interdiction des exportations de riz blanc par l’Inde. En effet, le 20 juillet dernier, le pays qui assure 40% des exportations mondiales de riz — selon les données de l’AFP — interdisait l’exportation du riz blanc non basmati. En outre, « une taxe de 20% sur le riz blanc étuvé a également été mise en place », note Le Monde. Alors que l’Inde veut privilégier son marché intérieur, d’autres acteurs majeurs prennent des précautions, entraînant une tension sur le marché de la céréale. Le 11 septembre dernier, le boisseau de riz perdait néanmoins 4,73% à 15,82 dollars (environ 9 680 F) après avoir évolué dans le vert entre le 1er et le 6 septembre dernier. Sur le marché interne, les opérateurs ont reçu quitus du gouvernement pour importer 150 000 tonnes de riz supplémentaires en 2023. L’objectif est de garantir un approvisionnement optimal à l’approche des fêtes de fin d’année et de Nouvel an, marquées par une hausse de la demande. Alors que cette céréale fait partie des filières identifiées comme prioritaire dans la stratégie d’import-substitution, des mesures en vue d’une production locale et d’une diminut...
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