Au-delà des impacts négatifs dus aux changements climatiques dans la région de l’Extrême-Nord, les conflits armés dans le bassin du lac Tchad affectent négativement les communautés et les rendent très vulnérables. Les tensions et les violences intercommunautaires récurrentes provoquent aussi le déplacement des populations et entraînent des besoins humanitaires et de développement importants. Les zones les plus touchées par cette situation sont les départements du Mayo-Sava, du Mayo-Tsanaga, du Logone et Chari et du Diamaré. D’où « la nécessité de faciliter l’accès aux services de base pour prévenir les conflits et consolider la paix s’impose », indique Midjiyawa Bakari, gouverneur de la région de l’Extrême-Nord. C’est tout le sens à donner à l’atelier de plaidoyer qu’il a présidé par ce 7 septembre 2023 à Maroua. Organisé par le Programme d’appui à la résilience communautaire au Cameroun (Parc-Cameroun) en partenariat avec un consortium de sept autres organisations œuvrant dans cette région, « l’objectif recherché par cet atelier est de se rapprocher des institutions étatiques, privées et des agences des Nations unies pour mobiliser les ressources financières, matérielles et techniques », explique Quantin Kanyati, directeur de Parc-Cameroun. En plus des organisations de la société civile, plusieurs magistrats municipaux et hommes d’affaires y ont pris part. En clair, cet atelier de plaidoyer vise à renforcer les capacités des organisations de la société civile afin de mieux servir leurs communautés et faire progresser les objectifs de développement. Le but de ce programme est d’appuyer les communautés visées pour renforcer leur résilience grâce à un meilleur accès aux services sociaux ...
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