Lors du match Cameroun-Russie qui s’est jouée le 12 octobre dernier, Julio M. a misé gros et a perdu. L’étudiant en deuxième année dans un institut privé d’enseignement supérieur de la ville de Douala a « pris le risque » de faire plusieurs mises à hauteur de 15 000 F. « J’ai fait plusieurs mises notamment que Vincent Aboubakar devait marquer au cours de la rencontre et que le Cameroun ne pouvait pas terminer la rencontre sans marquer au moins un but », confie-t-il. Le dépit de ce dernier, loin d’être un cas isolé, est le ressenti de plusieurs autres jeunes camerounais qui s’adonnent de plus en plus aux paris sportifs, sur l’ensemble du territoire national. Et même si le phénomène est devenu une tendance, certains n’y voit qu’un jeu. « C’est le seul jeu qui permet à chacun de savoir le gain qu’il aura en jouant. Si tu as misé 100 F sur une cote de 2%, tu sais d’office que tu auras 120 F. Tu peux multiplier par 10 pour avoir 1200 F », déclare Victor Esso, consultant média à La Royale des Jeux. « C’est davantage une question de passion. La plupart des parieurs connaissent les clubs que ce soit Marseille ou PSG par exemple. En fait, ils misent par passion. C’est comme si tu avais invité un ami à prendre une bière en regardant ce match », soutient ce dernier. A 1xbet, l’on rassure que les produits développés allient passion du sport et ambition de se réaliser avec une offre de bienvenue de 200% dès le premier dépôt. « Les gains varient selon les mises et les cotes. Mais, notre maque reste la meilleure alternative du marché en termes des gains avec des cotes très élevées », indique Steven Rodrigue Kouadjo Nbienou, Area Manager Africa pour 1xbet. Selon la Commission des jeux de hasard opérationnelle depuis le 1er septembre 2007, des licences ont été délivrées à plus de 50 sociétés de jeux à distance. Les marques qui ont le vent en poupe sont notamment : 1xbet, Betwinner, Premier bet, 22bet et Roisbet. Au sujet des taxes sur les gains, un amendement de 2007 à la loi sur le jeu au Cameroun indique qu’un résident du Cameroun n’a pas à payer d’impôt sur ses gains résultant d’un pari. Pour ce qui est des impôts payés par les marques, c’est l’omerta, au motif que « l’argent ne fait pas le bruit ». La plupart des marques garantissent que leurs plateformes sont accessibles à des personnes âgées de 21 ans au moins. &laq...
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