Les délices de Louisa: Des croquettes qui font craquer

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Les délices de Louisa: Des croquettes qui font craquer

La PME crée en 2021 confectionne des amuse-gueules aux saveurs fruitées et envisage déjà d’y incorpo

26 oct. 2023 10:04

Le sac à dos que porte en permanence Louise Dikoum Ngan (24 ans) lors de ses déplacements contient deux éléments essentiels : les croquettes qu’elle commercialise et un calepin sur lequel elle note ses commandes et rendez-vous de livraison. Il s’agit pour la jeune promotrice de la PME qu’elle a baptisée « Les délices de Louisa », d’une stratégie pour rester focalisée sur son objectif principal qui est celui de faire découvrir ses produits au maximum de clients ; tout en les commercialisant. Le téléphone qui crépite régulièrement et les clients qui relancent pour être livrés à temps, permettent à Louise Dikoum Ngan de se rendre à la double évidence que son projet séduit de plus en plus de consommateurs et qu’elle a « besoin de plus d’assistance pour tenir les délais ». De quoi pousser cette jeune entrepreneure à multiplier les stratégies pour densifier son capital et recruter une ou deux nouvelles personnes en plus des trois permanents qui l’assistent en cuisine et sur le terrain de la livraison des croquettes qu’elle confectionne. Tout commence en 2021, lorsque la jeune étudiante inscrite en géo sciences à l’université de Yaoundé I, confectionne des croquettes et autres coupefaim pour combler ses besoins personnels. « Dans mon entourage, mes camarades et quelques voisins ont apprécié et ont commencé à me passer leurs commandes ». Le créneau s’avère financièrement porteur et accroche Louise Dikoum Ngan qui densifie ses aptitudes par des formations en ligne et essaye quelques nouveaux produits. « J’ai commencé avec un capital de 3 000 F. Je m’évertuais à composer des croquettes particulières et succulentes aux saveurs de gâteaux associés à l’orange puis progressivement, à d’autres fruits locaux. Par la suite, j’ai composé des paquets deux en un, croquettes et caramels ». Les divers produits sont ensachés et commercialisés à 100 F l’unité. Le premier stock est écoulé en deux jours et permet à l’étudiante d’en tirer un bénéfice de 3 000 F. Assez encourageant pour Louise Dikoum Ngan qui maintient d’abord le cap tout au long de l’année académique. A la rentrée 2022-2023, elle prend le risque d’investir ses frais de scolarité universitaire dans son business. Un financement ayant permis d’entamer les procédures administratives de création de sa PME, tout en diversifiant le packaging et la clientèle. Des bouteilles cassables de 65 centilitres sont recyclées, chargées de croquettes et commercialisées à 1 000 F l’unité. Depuis quelques mois, un design et un packaging d’emballages nouveaux de la même contenance sont sur le marché. Ils sont vendus selon les variétés, entre 1200 F et 1 500 F l’unité. « J’ai commencé à cibler comme clients, les personnes travaillant dans des bureaux, les personnes véhiculées et les grandes surfaces. C&rs...