Dangote, le plus grand conglomérat industriel au Nigeria a reçu le 4 janvier dernier, la visite des enquêteurs de la Commission des délits économiques et financiers (EFCC). Il n’est pas l’unique cible visée par cette agence anti-corruption. Une cinquantaine d’entreprises de ce pays sont soupçonnées par l’EFCC d’avoir participé à des délits financiers sous l’ère Godwin Emefiele, ancien gouverneur de la Banque centrale du Nigeria entre 2014-2023, qui fait lui-même l’objet d’une enquête pour corruption. Parmi les incriminés, il y a également le groupe BUA, le concurrent direct de Dangote Cement qui est aussi dans le viseur de l’agence anti-corruption, soupçonné d’opération illégales. Concrètement, toutes ces entreprises sont suspectées d’avoir bénéficié du taux de change préférentiel pour acheter des dollars à prix réduits, afin d’importer les matières premières et poursuivre leurs activités. En effet, jusqu’en fin juin dernier, date de l’éviction de Godwin Emefiele par le président nigérian Bola Tinubu, la Banque centrale du Nigeria (CBN) appliquait plusieurs taux de change. Le groupe BUA dirigé par Abdul Samad Rabiu dément toute implication dans ces délits et a d’ailleurs accusé, en novembre dernier, Aliko Dangote et sa holding d’avoir bénéficié d’opérations de change illégales. Des accusations également réfutées par le géant des matériaux de construction. Concernant Dangote, le groupe, par voie de communiqué a déclaré le 7 janvier dernier qu’il coopérait avec l’EFCC, tout en précisant que ...
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