Comment fait-on pour que le commerçant ou le client qui est à Batibo et qui n’est pas connecté au circuit bancaire classique puisse avoir accès aux produits financiers, au même titre que ceux qui sont à Yaoundé et Douala ? La question fondamentale posée par le directeur général de Citibank-Cameroun, Gordon Acha, lors du Digital Payment Day organisé par la Société maghrébine de monétique (S2M) le 20 février dernier à Douala, est révélatrice du défi à relever pour que les couches pas ou sous-bancarisées puissent avoir accès aux services financiers, peu importe leur situation géographique. L’enjeu au Cameroun est de ramener les acteurs du secteur informel dans le circuit formel de l’économie et leur faire bénéficier des avantages qui y sont attachés, que ce soit en termes de crédits, d’épargne et de transactions en ligne. A condition que les services financiers soient rendus accessibles, abordables et équitables. Yves Djomo, directeur général adjoint d’Ecobank, évoque le modèle « agency banking » développé par les banques, pour permettre aux populations de l’arrière-pays d’accéder aux services financiers sans forcément arriver en milieu urbain. Il faut ajouter les partenariats avec les telcos qui permettent aux populations, à travers le mobile money, de transacter et de faire des opérations commerciales. Des innovations sont également observées au niveau des distributeurs automatiques, de l’avis de Jean-Paul Yamcheu, directeur général d’Inteligentsia (Groupe Afriland). A ce niveau, précise-t-il, il y a déjà des possibilités pour les gens qui ne sont pas bancarisés, d’aller à un distributeur recevoir des transferts d’argent. Ainsi que la possibilité pour les tontines d’aller vers les di...
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