L ’un des chevaux de bataille de l’Etat est de travailler à la recherche des solutions optimales pour élargir la base des investisseurs. Un potentiel important de liquidités se trouve dans notre zone qu’il faut mobiliser et canaliser avant de recourir à l’appui extérieur par l’attraction de nouveaux investisseurs, estime-t-on à la direction générale du Trésor, de la Coopération financière et monétaire. Le colloque organisé d’ailleurs en marge du lancement de plan de financement de l’Etat, sous le thème : « Elargissement de la base des investisseurs et dynamisation du marché secondaire », est illustratif. Le fait pour le ministère des Finances de faire les yeux doux aux acteurs de poids de l’écosystème financier national et sous-régional n’est pas anodin. La preuve : les titres du Cameroun représentent 24,3% sur l’encours total des titres dans la sous-région Cemac. Par ailleurs, l’évolution de l’encours est estimée aujourd’hui à 6400 milliards de F, dont 40% de privés et 36% détenus par les Camerounais. En 2021, les dépôts bancaires étaient de 12 000 milliards de F, les transactions de 1500 milliards de F à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC). Actuellement, le marché secondaire est peu profond, de l’avis du directeur général de la BVMAC, Louis Banga Ntolo. Les émetteurs de titres de la Cemac n’atteignent pas 10 000 sur une population de plus de 60 millions d’habitants, fait-il savoir. Le gouvernement réfléchit à l’inclusion de l’ensemble des acteurs sur le marché. La facilitation des transactions des titres publics sur le marché secondaire vise une meilleure amélioration de la lisibilité du marché. Les recommandations du colloque de Douala préconisent entre autres la digitalisation, pour capter l’important nombre de personnes qui disposent de portefeuilles mobiles. L’idée est d’atteindre le plus grand nombre de souscripte...
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