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Système de suivi de la viande de brousse: Les petits pas de la mise en œuvre

Bien qu’approuvé par les autorités de la sous-région Afrique centrale depuis 2011, cet outil attend

Le Système de suivi de la viande de brousse en Afrique centrale (SYVBAC) a été développé par l’ONG TRAFFIC, qui mène des actions visant à réduire le trafic illégal et à accroître les avantages pour les populations du commerce légal et durable des espèces sauvages. Ce, sous le parrainage de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC). Le SYVBAC a été approuvé par les autorités de gestion de la viande de brousse dans six pays d’Afrique centrale (Cameroun, RCA, RDC, Guinée Equatoriale, Gabon et Congo) en 2011. L’objectif général du SYVBAC est de générer l’information nécessaire pour appuyer les politiques et les stratégies qui visent à maintenir l’utilisation et le commerce de viande de brousse à des niveaux durables.

Le bilan après 13 années

« Bien qu’il doive encore être pleinement mis en œuvre par les autorités désignées (…), des essais pilotes ont eu lieu dans les aires protégées, les communautés locales et les marchés urbains de viande de brousse au Cameroun », déclare Constant Mumballa Mbun, chercheur pour TRAFFIC en Afrique centrale. « Lors de discussions récentes sur le SYVBAC, les parties prenantes ont unanimement affirmé sa pertinence toujours actuelle. Compte tenu du nouvel élan, TRAFFIC collabore actuellement avec la COMIFAC, le WWF-France et le gouvernement pour concevoir le mécanisme le plus approprié pour mettre en œuvre efficacement le SYVBAC », ajoute-t-il.

Les impacts du commerce de la viande de brousse sur les espèces endémiques

Le commerce de la viande de brousse, en particulier à des fins commerciales pour répondre à la demande urbaine, a considérablement affecté de nombreuses espèces sauvages endémiques et protégées au Cameroun. « Les trois espèces de pangolins au Cameroun – le pangolin à ventre blanc, le pangolin à ventre noir et le pangolin géant– sont menacées d’extinction en raison du commerce de leurs écailles et de leur viande. Parmi les autres espèces en danger figurent les grands singes, les singes, les chats sauvages tels que les genettes et les civettes, les céphalophes, les tortues et les reptiles tels que le varan géant et les boas, qui sont surexploités à la fois pour leur viande et pour d’autres produits tels que leur peau, leurs écailles, leur graisse, etc. », recense Constant Mumballa Mbun. Face à ces menaces, le gouvernement et ses partenaires de conservation ont revu le statut de protection de nombreuses esp&...

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