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BEAC: Les propositions de l’équipe Sana Bangui attendues

L’équipe dirigeante de la banque centrale, officiellement installée vendredi à Yaoundé, devra apport

Il y avait des tam-tams, des moments de danse et d’embrassades dans la salle. Des exceptions à la règle des réunions austères de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) qui, vendredi 1er mars 2024 au palais des Congrès de Yaoundé, observait une pause pour installer officiellement le nouveau gouvernement de la maison emmenée par le Centrafricain Yvon Sana Bangui, nommé le 9 février dernier par les chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Le nouveau gouverneur avait déjà pris les commandes le 16 février après que le sortant Abbas Mahamat Tolli lui a passé ses pouvoirs. Cinq autres membres de l’équipe dirigeante récemment désignés ont également pris officiellement fonction. Le vice-gouverneur Michel Dzombala, venant du Congo. L’Equato-guinéen Miguel Engonga Obiang Eyang assurera le secrétariat général. En dessous, le Camerounais Blaise-Eugène Nsom tient les rênes de la direction générale du contrôle général, tandis que Jean-Clary Otoumou du Gabon se charge de celle de l’exploitation. Nommé en même temps que le gouverneur, Mahamat Djibrine Souleyman du Tchad complète la liste de ce gouvernement de la BEAC. Fort applaudis par l’assistance dans l’ambiance très joyeuse de cette assemblée, les managers n’en étaient pas moins rappelés à ce qui importe bien plus que l’arrivée pour la première fois d’un ressortissant de la République Centrafricaine à la tête du management quotidien de la banque centrale. Ce qui traduit les évolutions d’une institution de 52 ans en butte à des défis et une situation plutôt difficile. Les économies de la CEMAC ont en effet été fragilisées et le pouvoir d’achat des ressortissants de la zone monétaire réduit du fait d’un contexte international marqué par des conflits armés (à l’est de l’Europe et en Orient), des perturbations climatiques et localement, de nouvelles formes d’insécurité. Le ministre gabonais Mays Mouissi, président du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) en dressant ce tableau a mis les hauts dirigeants de la BEAC face à leurs responsabilités. Pa...

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