Comment envisager l’entrée des entreprises à la bourse ? Comment la bourse peut-elle aider cette catégorie d’acteurs à mieux poursuivre leurs ambitions de croissance ? A l’analyse, certaines PME qui ont un certain niveau d’activités ont besoin de sources de financement offertes par la bourse. Seulement, les conditions d’accès à la bourse sont parfois très draconiennes, juge le président du comité scientifique de la deuxième édition des récompenses des meilleurs acteurs du marché des capitaux de la CEMAC, Mathurin Doumbe. Au cours de cette activité qui s’est déroulée du 3 au 5 avril dernier à Douala, les réflexions ont surtout tourné autour de la nécessité de capitaliser le marché financier comme un levier de financement et de développement des entreprises. S’il est établi que les PME (environ 260 000 parmi environ 300 000 enregistrées par l’INS) expriment le besoin de s’engager en bourse, elles ne savent cependant pas comment s’y prendre. Pourtant, les mesures incitatives existent pour stimuler la culture boursière au milieu des principaux acteurs du secteur privé. Le directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), Louis Banga Ntolo, révèle que son institution vient de soumettre un projet de règlement en créant spécifiquement un compartiment de la PME, en phase avec le nouveau règlement général de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF) du 23 mai 2023. « Actuellement, vous ne pouvez pas faire une opération de moins de 400 millions de F. Maintenant, on a ramené le montant à 50 millions de F. C’est pour tenir compte des réalités », explique M. Banga Ntolo. Un autre allègement concerne la possibili...
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