Depuis la réunification des deux places boursières de l’Afrique centrale, les autorités sous régionales ont engagé le chantier de la dynamisation. Le recours des entreprises privées et des organisations publiques de marché reste la manifestation la plus attendue de cette démarche. Alors que les acteurs sont encouragés à recourir au marché financier par des mesures fiscales et la disponibilité des financements, des conditions restent cependant à remplir. Pour les entreprises, « il faut premièrement accepter l’idée de la transparence », affirme d’emblée un expert financier. En effet, les entreprises cotées à la bourse ont une exigence de publication de leurs performances (bénéfices, dividendes, etc.). En outre, pour accéder à la cote, l’entreprise devra, entre autres, fournir ses états financiers certifiés. À côté de cela, l’entreprise doit aussi remplir des exigences financières. Pour les grandes entreprises par exemple, il faudra réaliser un chiffre d’affaires supérieur ou égal à cinq milliards de F et disposer de fonds propres minimum de 500 millions de F. les PME/PMI, quant à elles, devront réaliser un chiffre d’affaires d’un milliard de F et disposer de fonds propres minimum de 200 millions de F, renseigne l’instruction relative aux conditions d’accès à la BVMAC. Ces entreprises devront en outre ouvrir au moins 20% de leur capital lors de l’introduction en bourse. L’entreprise peut alors procéder par la création de nouvelles actions qui seront mises en vente. À côté d’une introduction en bourse (pour les sociétés par actions) qui permettra de lever des financements par la négociation des titres, les entreprises peuvent aussi opter pour l’émission des titres ...
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