Pour le compte de l’exercice budgétaire 2024, les besoins de financement exprimés par la République centrafricaine dans la loi de finances 2024 sont de 200 milliards de F, contre 100 milliards de F en 2023. A cet effet, l’Etat compte lever sur le marché des valeurs du Trésor à travers les bons et obligations du trésor assimilables, un montant de 100 milliards de F. 100 milliards de F supplémentaires seront mobilisés sur le marché financier, sous la forme d’emprunts obligataires, en fonction de la bonne tenue des paramètres d’endettement et de solvabilité. Le cap a été fixé par le ministre centrafricain chargé des Finances et du Budget, Hervé Ndoba, lors de la rencontre avec les spécialistes en valeur du Trésor (SVT) et les investisseurs camerounais le 9 avril dernier à Douala. Pour le premier trimestre 2024, le Trésor public a pu mobiliser 19,84 milliards de F dont 8,15 milliards de F en BTA et 11,68 milliards de F en OTA. L’encours des valeurs du Trésor à fin février dernier s’est établi à 199,25 milliards de F dont 10,9 milliards de F de BTA et 188,35 milliards de F d’OTA, soit 3% de l’encours de la CEMAC. Au titre du deuxième trimestre 2024, le calendrier des émissions des titres publics est concentré sur l’opération de la syndication domestique prévue le 29 avril prochain. L’Etat compte ainsi lever sur le marché un montant de 50 milliards de F à travers des instruments de BTA et OTA. Une partie du financement sera utilisée pour le refinancement de la dette du marché par les opérations de rachat des BTA et OTA respectivement de 10,5 milliards de F et six milliards de F. Quant à la destination des ressources mobilisées, elles serviront à faire face à la charge de trésorerie, aux besoins d’inv...
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