Clémentine N., fonctionnaire, sollicite un paquet spécial à remettre au mariage de sa sœur cadette. Et pour maintenir l’ambiance, elle se rend dans une institution bancaire pour échanger les grosses coupures en petites coupures avec lesquelles elle compte « faroter » les personnes qui vont prester pendant la soirée. « Je suis allée à la BEAC effectuer l’échange. Ils l’ont fait sans contrepartie », souligne-telle. Dans certaines institutions bancaires de la ville de Yaoundé, les échanges sont gratuits lorsqu’ils sont disponibles. Dans d’autres ils vous demandent de repasser s’il n’y’en a pas. En cas de rareté ou de longue attente, c’est vers les structures non conventionnelles que l’échange des petites coupures se fait, moyennant des frais. Pour échanger la somme de 5000 F, il faut débourser entre 500 F et 1000 F et 100 000 F contre 10 000 F. Quand la somme d’argent est petite, les frais sont grands. Dieudonné, un utilisateur de ces coupures neuves, affirme : « Je préfère me rendre dans ces structures non conventionnelles qui sont situées devant les hôtels ou au niveau du supermarché Casino dans la ville de Yaoundé. A ce niveau, n’y a pas trop de protocole et tu gagnes en temps. Dans les institutions bancaires, il y a tout un rang de clients qui expriment ce besoin. Parfois, on vous demande de repasser la semaine prochaine ». Certains call boxeurs les collectionnent pour « revendre ». Les « échang...
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