Et si les Etats africains comptaient moins sur l’exploitation des matières premières comme les cultures de rente, le pétrole et autres minerais du sous-sol et tablaient sur l’apport du secteur privé pour asseoir leur développement ? Interrogation posée en guise de suggestion lors d’un Webinaire organisé par la Banque mondiale le 3 octobre dernier. Le thème central, « mettre fin à la pauvreté et réduire les inégalités » était orienté vers les stratégies que les pays peuvent déployer pour instaurer un environnement propice à l’entrepreneuriat privé. Journalistes, économistes, décideurs politiques et dirigeants d’entreprise, enseignants et autres participants, se sont accordés sur le fait que l’essor du secteur privé est nécessaire pour un développement équitable des pays et des différentes couches sociales au sein des nations en ce sens qu’il génère la richesse, les emplois, etc. Le récent rapport du groupe de la Banque mondiale (BM) consacré à l’environnement des affaires, « Business Ready 2024 », cité lors des communications, démontre davantage cette importance. Le secteur privé est à l’origine d’environ 90% des emplois dans les pays en développement, de 75% des investissements et de 70% de la production. En 2023, le secteur privé a injecté 86 milliards de dollars (51 138, 17 milliards de F) dans les infrastructures des pays à revenu faible et intermédiaire. Pourtant, la plupart de ces économies sont encore loin de réunir les conditions qui favorisent un secteur privé dynamique. Des propositions pour le rebooster, surtout dans les pays en développement, ont été faites. Il en ressort que pour prospérer, le secteur privé doit pouvoir s’appuyer sur un environnement porteur. Sur ce pan, ...
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