L ’un des chantiers d’envergure sur lequel le gouvernement fonde beaucoup d’espoir pour matérialiser la SND-30 est le Projet d’aménagement des terres et d’installation des grands producteurs agricoles dans la plaine centrale (Patipaplace). L’objectif tel que décliné par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural est de contribuer à l’amélioration de la compétitivité des filières agricoles à travers l’aménagement des terres et la modernisation des infrastructures de production par la sécurisation et l’aménagement de 400 000 ha pour la phase pilote sur une superficie potentielle sécurisée de 656 383 ha, avec une superficie totale identifiée de 1,74 million d’hectares pour la zone du projet dans les régions de l’Adamaoua et du Centre. Environ 1000 grands producteurs seront identifiés et installés et autour desquels vont graviter les exploitations familiales développées et performantes (agriculture, élevage, pêche et aquaculture). L’idée étant de créer des emplois décents, d’augmenter les revenus en milieu rural et de satisfaire à coût raisonnable la demande intérieure en produits alimentaires. A l’heure actuelle, cinq sites sont déjà sécurisés. La commission interministérielle d’examen et de sélection des dossiers des investisseurs a retenu cinq projets viables et pertinents. Les dossiers ont été transmis au ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières pour mise à disposition des assiettes foncières. Les dossiers de plus de 90 dossiers des investisseurs ont été évalués. La phase pilote prévoit d’aménager et exploiter une superficie totale de 400 000 hectares pour une période d’environ cinq ans. La construction de la route Batchenga-Ntui-Yoko-Tibati-Ngaoundéré entamée sera un atout dans le cadre du développement des infrastructures de transport, en vue de faciliter des accès comme stratégie de lutte contre la pauvreté. Les spéculations prioritaires retenues sont le riz, le maïs, le soja, le manioc et le blé. Les superficies totales attribuées sont de l’ordre de 158 000 ha pour les filières maïs, soja et manioc. Le coût total du projet est de 351,66 milliards de F. Dans le secteur de la pisciculture, les perspectives sont prometteuses et ouvrent la voie à de nouvelles opportunités pour les entrepreneurs et les agriculteurs locaux. Selon le ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, la consommation des poissons avoisine 18 kg/habitant/an et le poisson représente environ 40% de l’apport protéique d’origine animale et 9,5% des besoins totaux de la population. Par ailleurs, l’aquaculture qui est une alternative durable à la pêche traditionnelle, est en plein essor. La production nationale de l’aquaculture est inférieure à 20 000 t par an. Un chiffre largement en-deçà de la demande nationale estimée à 400 000 t par an. Autant ...
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