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Salon de l’aquaculture: Pour multiplier les poissons

Le ministre en charge de l’élevage, Dr. Taïga, a présidé le 2 décembre dernier à Yaoundé, l’ouvertur

Placé sous le parrainage du président de la République, Paul Biya, la première édition du Salon interprofessionnel de l’aquaculture du Cameroun (SIAC) a été ouverte ce 2 décembre par le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales en qualité de représentant du chef de l’Etat. A ses côtés, une dizaine de membres du gouvernement et des représentants des institutions nationales et internationales partenaires dudit salon. Le Maroc, premier producteur halieutique africain et 15e mondial, était l’invité d’honneur de cette édition qui compte une centaine d’exposants des secteurs de l’aquaculture et sa chaîne de valeurs. Du beau monde qui a visité aux côtés des autres invités nationaux et internationaux, la centaine de stands déployée pour la circonstance par les acteurs présents. Pour cette première édition qui s’achève le 7 décembre prochain, la thématique : « import-substitution, l’apport de l’aquaculture », permet de mettre en exergue la diversité entrepreneuriale de la chaîne aquacole. Les acteurs du secteur aquacole (aquaculteurs, professionnels de la chaîne d’approvisionnement, producteurs d’aliments, artisans, industriels, commerçants et restaurateurs) présentent leur savoir-faire aux 3000 visiteurs attendus. Occasion d’exposer les dernières technologies, les innovations et le savoir-faire des professionnels de la filière aquacole. Dans le même cadre, sont organisées des conférences sur l’avenir du secteur. Les problématiques portent sur les actions à déployer pour tirer parti de la science, de la technologie et de l’innovation aux fins de transformer l’aquaculture en un secteur de développement durable qui contribue pleinement à la production alimentaire et au développement de l’économie bleue. Des panels de choix concoctés par l’Organisation interprofessionnelle pour le développement de l’aquaculture au Cameroun (OIDAC). Pour Jeanne Etoundi, la présidente nationale de cette interprofession, il est question de « réaliser un état des lieux qui pourra jeter les jalons d’une base solide et réelle du développement de l’aquaculture dans notre pays ». Les efforts déployés pour améliorer la production aquacole, ont été notés en nette progression avec une appréciation « peut mieux faire ». Le Minepia a sur ce plan, invit&ea...

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