Agglutinés autour des éditeurs installés dans l’enceinte du Club France à Yaoundé, des élèves du primaire posent des questions sur le titre d’un livre. Ange Grace Signe, âgée de 10 ans voulait savoir « pourquoi la grenouille grise voulais devenir verte ». L’auteur de lui répondre qu’elle se sous-estimait de ne pas avoir la couleur de peau de ses autres amies grenouilles. Il ressort de cette bande dessinée que nous devons nous contenter de ce qu’on a, ne pas regarder ce que les autres ont. Ne pas chercher à vouloir changer de peau parce qu’on veut ressembler à celle qui est claire ». « Il faut s’accepter tel que nous sommes » et pour le comprendre, la culture de la lecture a été prônée. Des éclairages apportés lors de la cinquième édition du festival international. La semaine des fous du livre « Festifous 2024 ». Cet évènement avait pour objectif de célébrer la culture livresque et positionner le livre comme un produit de première nécessité auprès de la population africaine en général et camerounaise en particulier. Pendant cet évènement des activités multiples étaient à l’honneur notamment des conférences débats, des concours littéraires, des excursions, des dons, des prix décernés aux meilleurs lecteurs, etc. Pour mieux asseoir la culture du livre au Cameroun, des stratégies de ventes sont mises en œuvre par des auteurs et écrivains. Pour Jocelin Menye Biyono, community manager chez Adinkra Jeunesse : « Il faut communiquer assez sur les réseaux sociaux, avec les clients, auteurs et lecteurs qui sont sur whatsapp. On essaye également de faire du bouche-à-oreille auprès de notre entourage qui est soit sur les réseaux sociaux, soit sur le terrain. Nous communiquons sur le site Internet pour attirer les potentiels clients. En dehors de ces deux méthodes marketing, nous prenons des tranches horaires de cinq minutes dans les radios pour promouvoir nos produits. Le monde du livre n’est pas assez connu. Pourtant les Camerounais aiment la lecture ». Quant à Jules Stéphane Olinga, éditeur, sa stratégie de vente est simple. « Nous commençons par promouvoir nos ouvrages par nos amis et relations proches. Il y a les...
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