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Conquête des marchés, financements, formation, etc. Graines de championne en quête de soutien

Alors que les femmes témoignent de plusieurs difficultés pour faire tourner la machine, certaines vo

Raïssa Etoundi, entrepreneure et promotrice de Vertus Sarl, n’arrive pas à franchir l’étape de l’homologation. « Notre principal défi c’est l’homologation. Celle des produits phytosanitaires au Cameroun coûte environ six millions de F. Cette étape pourtant cruciale et importante pour mon activité est difficile à franchir ». L’entreprise propose en effet un bio-pesticide liquide et un bio-engrais à base de neem. L’entrepreneure peine à lever des financements pour développer son activité et avoir une présence remarquée sur le marché. A côté des options de financement classique qu’elle explore, Raïssa Etoundi postule à des appels à projets. « J’ai gagné mais pas de fonds reçus malheureusement. Mais, je viens d’être admise au concours de plans d’affaires du projets Filets sociaux », raconte-t-elle. Si ce dernier essai est concluant, elle pourra remporter une part des 5,5 milliards de F que le projet mettra à la disposition des 1 000 entrepreneurs sélectionnés. De même pour la formation, elle opte pour des cours en accès libre en ligne. Reine Tonje, promotrice des Ets Queeny, entreprise spécialisée dans la production des infusions à base d’essences locales, est formelle : « concernant la Zlecaf, aux femmes entrepreneurs j’ai l’habitude de dire : il faut faire ses classes. Si je n’ai pas la capacité de satisfaire la demande, ne serait-ce que de mon quartier, comment pourrais-je prétendre arriver à satisfaire la sous-région ? ». Pour Dame Tonje, plusieurs contraintes doivent être levées avant de prétendre premièrement au marché national de plus de 25 millions de consommateurs, avant de viser le marché africain au 1,2 milliard de clients potentiels. De son énumération, l’on peut retenir la maîtrise de ses produits, et la capacité à satisfaire les besoins qui est tributaire des financements et de la disponibilité de la matière première. « Si je prends l’exemple du gingembre qui est l’une de nos matières premières principales, les prix ont quadruplé et c’est un souci pour nous les transformatrices à qui il est recommandé de pratiquer des tarifs préférentiels », témoigne-t-elle. Djamilatou Maliki, promotrice de...

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