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Bâtissons une nation prospère

La 53e édition de la fête nationale de l’unité s’est célébrée avec faste et solennité sur l’étendue du territoire, hier, 20 mai 2025. Et dans les représentations diplomatiques du pays à travers le monde. Les Camerounais du nord au sud, de l’est à l’ouest, adultes, hommes, femmes, jeunes, moins jeunes, ont vibré à l’unisson, en exprimant leur patriotisme, leur détermination à vivre ensemble, à bâtir un pays prospère dans la paix et l’unité. Aux côtés de son armée, vaillante et valeureuse par ses exploits et prouesses sur les fronts de la guerre contre l’insécurité dans les régions du Nord-Ouest, Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord et toujours attachée aux valeurs républicaines. Sécurisant ainsi les territoires convoités par les ennemis. Et les terres arables pour l’activité agricole pour ses compatriotes. Le tandem armée-nation a toujours fonctionné et constitué le socle granitique de la commémoration de l’Etat unitaire, depuis le 20 mai 1972, et au-delà un appel, une invite à l’unité, à toujours construire des ponts, resserrer les rangs entre les différentes composantes sociologiques, culturelles, linguistiques de notre pays pour bâtir une nation forte, unie et exemplaire au-delà des divergences d’opinions et diversités linguistiques et ethniques prononcées. Cette célébration répétitive, à la portée fort chargée de symboles, nous donne l’opportunité de relever que le peuple camerounais, mature, sait lire les grands enjeux de l’heure. Et ses fils et filles, mus par l’intelligence de la situation, disposent de trois atouts majeurs, à savoir la diversité, l’unité et la paix, dont ils sauront faire preuve pour contribuer à la construction d’un Cameroun riche et prospère.

Certes, le Cameroun peut se targuer de connaître une paix relative, perturbée par la secte Boko Haram et l’irrédentisme dans trois régions du pays (Nord-Ouest, Sud-Ouest et Extrême-Nord). Mais aucun centimètre du territoire n’est perdu. Les chantiers de reconstruction sont lancés dans les régions concernées. L’activité économique regagne du terrain et de l’intensité, malgré quelques attaques sporadiques. Même si ce n’est pas encore le rythme et la cadence souhaités. La vie a repris son cours normal dans de nombreux villages jadis désertés dans les trois départements sinistrés de l’Extrême-Nord. Dans ces localités et bien d’autres à travers le pays, l’on apprécie mieux aujourd’hui l’importance de préserver la paix. Nombre de Camerounais ne cessent de dire à longueur de journée que « la paix est bien ». Le business n’aime pas le bruit de...

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