Asseoir la culture entrepreneuriale dans l’esprit des jeunes camerounais. C’est dans cette optique que le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary, a bouclé l’année professionnelle et lancé récemment un concours pour des formations professionnelles dans les sections artisanales rurales et ménagères (SAR/ SM) au titre de l’année 2025- 2026. Environ 26 spécialités de l’agro-pastoral, la construction d’ouvrages métalliques, l’hévéaculture, la maçonnerie, la pêche, la pisciculture, la poterie, etc., ont été retenues au titre de la rentrée scolaire prochaine. Les dossiers de postulants seront déposés au plus tard le 1er août 2025. Les frais de concours pour accéder à cette formation de deux ans sont fixés à 4500 F. L’option étant d’encourager l’insertion professionnelle des jeunes et leur permettre d’acquérir des compétences pratiques, d’accéder au marché du travail. La SAR/SM leur offre une alternative aux filières académiques et favorise l’emploi dans les secteurs recommandés. « Cette spécialisation cible des métiers porteurs et répond aux besoins locaux spéciaux, c’est ainsi que les jeunes peuvent générer très tôt des revenus et créer des micro-entreprises », assume Marie Claire Nadège T., formée dans une SAR/SM. Pour Patrick Eyili, enseignant, « Les SAR et SM sont des écoles de formation professionnelle qui permettent aux apprenants d’entrer en contact très tôt avec leur futur métier, d’avoir certaines bases théoriques dès le début de leur formation. À la sortie de la SAR/SM, le jeune peut déjà gagner son pain avec la formation reçue ». La politique défendue par le Minefop est d’aboutir à un emploi disponible pour chaque pensionnaire formé. Et surtout, les encourager à l&...
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