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Pollution plastique: La solution du recyclage

La récupération et la transformation des déchets non biodégradables est de plus en plus répandue com

600 000 tonnes d’emballages plastiques en moyenne sont produits par an au Cameroun. Il en résulte un flux de déchets qui traînent et s’éternisent. Normal pour un produit qui a besoin d’environ 400 ans pour se dégrader. Et les conséquences sont perceptibles. La pollution des sols, des eaux et la dégradation de la biodiversité sont constatées sur le plan environnemental. A la suite des pluies, les déchets plastiques obstruent les drains, provoquent des inondations. Ces conséquences se répercutent sur la santé humaine et animale. Dans l’alimentation humaine, animale et végétale, l’on remarque une ingestion de microplastiques et des produits chimiques toxiques. Il en découle diverses maladies comme des perturbations endocriniennes, des cancers et même des problèmes de fertilité constatés par le corps médical. Ces produits polluants augmentent les dépenses de santé des ménages. En 2023, environ 5042,75 tonnes d’emballages plastiques « non conformes » ont été saisies au pays selon les chiffres du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded). Les services de la douane, les ministères en charge de l’environnement et du commerce (Mincommerce) annoncent régulièrement les stocks d’emballages saisis et leurs coûts estimatifs. Des chiffres prouvant l’incidence néfaste de ce business sur l’économie nationale. L’utilisation de ces emballages prohibés engendre aussi des coûts de gestion des déchets plastiques et de la pollution. Et les pertes dans les secteurs de la pêche et du tourisme, ainsi que les impacts sur l’agropastoral sont immenses. Pour inverser la tendance, l’Etat et ses démembrements s’appuient principalement sur l’Arrêté conjoint N° 004/ Minepded/Mincommerce du 24 octobre 2012 portant réglementation de la fabrication, de l’importation et de la commercialisation des emballages non biodégradables. L’article 8 alinéa 1 dudit arrêté interdit « la fabrication, l’importation, la détention et la commercialisation ou la distribution à titre gratuit des emballages plastiques non biodégradables à basse densité inférieure ou égale à 60 microns d’épaisseur (1 micron vaut 1/1000 mm) ainsi que les granulés servant à leur fabrication ». L’alinéa 2 du même article stipulant que « la production, l’importation, la détention, la commercialisation des emballages plastiques non biodégradables de plus de 60 microns et les granulés servant à leur fabrication sont soumises à l’obtention d’un permis environnemental visé à l’article 4, qui note que ce préalable est délivré par le ministre chargé de l’environnement en vue d’assurer la traçabilité de leur récupération, recyclage et/ou destruction de façon écologiquement rationnelle. Dans l’optique d’harmoniser les besoins en consommation à la protection de l’environnement, l’article 5 instruit à tout fabricant, importateur ou distributeur des emballages non biodégradables d’&eacu...

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