La Journée mondiale de l’environnement a été commémorée le 6 juin 2025 avec pour thème : « mettre fin à la pollution plastique mondiale ». Au Cameroun, cette célébration a été reportée au 19 juin 2025. Comme partout dans le monde, le pays est également engagé à mettre fin, sinon à diminuer la pollution de la nature. C’est ce à quoi s’attellent les pouvoirs publics, notamment le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded). Ce département ministériel s’est fréquemment déployé sur le terrain, afin de combattre l’utilisation de l’emballage plastique non conforme. Des descentes ont été organisées dans les marchés et commerces sur l’étendue du territoire pour tordre le cou à ce phénomène. Si aujourd’hui les opérations sur le terrain ont ralenti pour défaut de moyens financiers, Arlette Kenembeni, cheffe service des déchets au Minepded, assure que le pays se trouve actuellement à la phase de la répression quant à l’usage du mauvais plastique. La cheffe de service précise par ailleurs que l’usage de l’emballage supérieur ou égal à 61 microns qui est permis dans le pays possède de bonnes caractéristiques. C’est un conditionnement solide et réutilisable. Même s’il est en fin de vie, il peut être récupéré et recyclé. « C’est celui que le Cameroun n’autorise pas qui inonde les marchés et de façon frauduleuse », explique-t-elle. Mais le pays ne s’avoue pas pour autant vaincu, puisque l’Etat a fait beaucoup d’efforts ces dernières années sur ce plan. Une trentaine de postes de contrôles environnementaux ont été créés et sont fonctionnels dans les différentes frontières des régions. Des agents postés à ces points stratégiques contrôlent systématiquement les types d’emballages qui entrent au pays, même si une partie de ces plastiques continuent de s’infiltrer dans le pays. Sur le plan environnemental, des campagnes de sensibilisation sont menées dans les marchés et commerces avec en prime, des vérifications de conformité de ces conditionnements. Les entreprises de recyclage n’échappent pas à la règle, il y a des inspections qui examinent si le cahier des charges est respecté par ces chefs d’entreprise. Il faut dire que l’Etat octroie des agréments aux sociétés qui collectent et recyclent ce type d’emballages. Les entreprises de collecte doivent récupérer des plastiques dans la nature et autres et produire des emballages supérieurs ou égaux à 61 microns. « On effectue des contrôles dans ces sociétés pour se rassurer de cette conformité », indique Arlette Kenembeni. L’utilisation de conditionnements illégaux fait tellement de ravages sur l’environnement et la santé des populations, que des ONG et autres associations s’y sont également mises. Ils sollicitent é...
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