Sur l’axe Bafoussam-Foumbot au lieudit « Total d’en bas », un marché occasionnel s’est créé. Ulrich Takou, soudeur de profession, la vingtaine sonnée, y vend des arachides fraîches dans une brouette. Debout sous sa casquette, bravant les intempéries sur le trottoir, il grignote quelques graines à chaque fois qu’il rate un client. « Ce n’est pas facile. Les clients estiment que les arachides sont chères. Pourtant, j’achète le sac ici sur place à 80 000 F », lance-t-il. Juste à côté, sur le terreplein central, d’autres revendeurs dans les mêmes conditions ont installé leur commerce. L’activité semble prospère. La légumineuse se vend dans des récipients de diverses contenances. Les prix variant entre 500 F et 11 000 F, jugés assez élevés, ne dissuadent pas pour autant les consommateurs. « Le produit est bio, c’est frais contrairement à ce qu’on nous vend souvent. Depuis le début de la saison, je passe régulièrement prendre deux petits bols à 1 000 F pour ma petite famille », explique Hermine Chanko Fofou, cliente. Malgré ces prix, les arachides fraiîches attirent du monde au « marché C », lieu de ravitaillement des détaillants. Ici, il faut se lever à 4 heures voire plus, pour espérer avoir de la marchandise de qualité. Les sacs de 100 kg entassés au sol sont sondés par les acheteurs sous le regard attentif des grossistes. « Quand on a la qualité, on ne supplie pas. J’ai des clients qui m’ont passé la commande. Je leur laisse le sac de la variété « peau lisse » à 80 000 F et le « Mechicha » à 75 000 F. Ce n’est pas encore la haute saison. Je suis obligé d’aller en brousse dans le Noun, à Bandjoun et autres villages très loin pour avoir ce que j’ai », explique Igor Motchemi, grossiste. Entre les deux variét&eacu...
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