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Utilisation des farines locales: Des prémices à Maroua

L’incorporation de ces farines dans les produits de boulangerie et de pâtisserie gagne du terrain, p

« Pour ce qui concerne les farines de manioc et de plantain, je m’approvisionne dans les grandes villes, notamment à Yaoundé et à Douala dans des supérettes. Quant aux autres produits, je les cultive moi-même ». Ces propos sont de Joséphine Famanou, pâtissière aux établissements « Rakel Groupe » à Maroua. Comme elle, beaucoup de boulangers et de pâtissiers éprouvent de sérieuses difficultés à s’approvisionner en farines locales. Le plantain que l’on retrouve dans les marchés de l’Extrême-Nord provient des autres régions, précisément dans le grand sud du Cameroun. Il en est de même de la farine du manioc. La culture de ce tubercule est pratiquement nulle dans cette région. Certains ménages le cultivent pour une consommation domestique. Ici, les populations ont nourri l’idée de le consommer tout frais ; une partie des tubercules est envoyée dans ce sens au marché, où on vend du manioc cuit à la vapeur. C’est en raison de ce manque que des responsables de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (CCIMA), en début juin dernier, étaient venus animer un atelier à Maroua au bénéfice des boulangers et pâtissiers de l’Extrême-Nord. Ils avaient pris la précaution d’apporter de la farine de manioc pour les trois jours de cette formation. Pour le moment, aucun prestataire n’a encore pris sur lui de fabriquer, ni de commercialiser la farine de manioc dans la région de l’Extrême-Nord. Lors de cette formation, un boulanger a demandé aux formateurs la raison pour laquelle ils n’ont pas opté pour les farines de sorgho ou de mil qu’on retrouve en abondance dans cette région. Une inquiétude légitim...

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